Mot du président

Après plusieurs journées de négociation avec le comité patronal de négociation, il nous apparaît encore difficile d’arriver à un règlement dans les prochains jours. Plusieurs points ne répondent toujours pas aux demandes de nos membres. Voici les grandes lignes de la dernière proposition patronale :

 

HORAIRES DE FACTIONS

Dans un premier temps, il faut faire une mise au point sur les transformations des horaires de factions annoncées.  Malgré le fait que des discussions aient eu lieu aux tables de négociation, les transformations d’horaire de faction ne sont liées d’aucune façon avec la négociation.  D’ailleurs, les discussions finales se sont déroulées directement avec le ministère de la Santé et non avec le comité patronal de négociation.  La signature de la convention collective n’est pas un prérequis à la conversion des horaires.  Ne vous laissez pas berner!

 

AUGMENTATION SALARIALE

Malgré le fait que l’amélioration salariale consentie pour le gouvernement réponde à notre demande du rangement 18 de la fonction publique québécois, lorsque vient le temps de parler des primes qui entourent ce rangement, les salariés à temps partiel sont encore oubliés dans cette négociation.

 

PRIMES D’ASSIDUITÉ ET DE TAUX D’UTILISATION

La prime d’assiduité consentie seulement aux temps complets est selon nous discriminatoire et inéquitable envers les salariés à temps partiel.   Un salarié travaillant toutes ses heures doit avoir droit à cette prime, peu importe son statut.  Cette prime ne peut qu’être dénoncée par une organisation syndicale qui se tient debout.

Les nouvelles primes consenties pour le taux d’utilisation clinique sont tout aussi discriminatoires. En ne calculant pas la période de retour vers la zone d’opération, le calcul du temps clinique utilisé pour établir le niveau de prime est biaisé en faveur des grands centres au détriment des régions qui couvrent un vaste territoire. Présentement, très peu de secteurs auront droit à cette prime qui crée un dangereux déséquilibre salarial.

 

ASSURANCES COLLECTIVES

Depuis le début de cette négociation, nous avons toujours été en demande pour trouver une solution pour abaisser le tarif de l’assurance collective que les paramédics doivent payer.  L’employeur doit mettre plus d’argent dans le régime afin que les tarifs de nos membres puissent diminuer.  Il n’y a rien dans l’offre patronale concernant les assurances.

 

DÉTRESSE PSYCHOLOGIQUE

Les représentants patronaux n’offrent rien de concret pour venir en aide aux paramédics vivant de la détresse psychologique. Il est grand temps que les employeurs et le gouvernement réalisent la gravité de la situation, l’heure n’est plus à la création de comités.

 

PRISE DE REPAS ET HEURES SUPPLÉMENTAIRES

Malgré la création d’un comité provinciale qui aura comme mandat d’étudier la problématique de la prise de repas et de la fin des quarts de travail à l’heure, il n’y a présentement rien de concret pour compenser ce désagrément qui fait maintenant partie du quotidien des paramédics.

Nous avons besoin de votre appui, les moyens de grève autorisés doivent être appliquer méthodiquement, chaque petit geste effectué nous donne un élan supplémentaire pour arriver à une entente globale satisfaisante.

 

Merci

Benoit Cowell
Président
FTPQ-SCFP-7300