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Nationalisons!

Dans le cadre d’un reportage à l’émission Enquête diffusé le 5 octobre 2023 à la télé de Radio-Canada, nous avons eu droit à une démonstration de l’échec du modèle actuel de gestion de soins préhospitaliers d’urgence au Québec. Le cas de Hugo St-Onge, un collègue paramédic, n’est malheureusement qu’un cas parmi d’autres au Québec.

Nous vous invitons à visionner le reportage en suivant ce lien : https://ici.radio-canada.ca/tele/enquete/site/episodes/811583/episode-du-5-octobre-2023

En confiant au secteur privé la gestion d’un service de santé essentiel, le gouvernement du Québec a fait fausse route depuis plusieurs années. En faisant de multiples consultations ayant comme point de départ de ne pas évoquer la nationalisation, le gouvernement du Québec fait de l’aveuglement volontaire en excluant d’emblée la seule solution logique.

Il est grand temps de corriger le tir et de nationaliser les services de soins préhospitaliers d’urgence québécois.

Les Québécois n’en ont pas pour leur argent et contribuent aux profits de quelques entreprises privées qui jouissent depuis trop longtemps d’un monopole qui n’a économiquement aucun sens. Chaque dollar de profit dans les poches des entreprises ambulancières est un dollar qui n’est pas dépensé pour donner un service optimal à la population du Québec.

Décès d’une patiente mardi à Granby: «Il faut se questionner sérieusement sur le manque de ressources»

Le décès d’une femme tôt mardi matin à Granby après plus de 20 minutes d’attente entre l’appel initial et l’arrivée des paramédics relance le débat sur le manque de ressources ambulancières. Même s’il est trop tôt pour établir avec certitude les circonstances et causes du décès, le syndicat qui représente les paramédics du territoire de Granby alerte la population sur la fragilité générale des services.

La FTPQ-SCFP 7300 souligne qu’à Granby, il y a seulement deux véhicules la nuit, trois le jour, et un seul entre 6 h et 6 h 30 les lundis et mardis. Elle rappelle de plus que le décès de mardi semble en être un troisième attribuable à un manque de ressources à survenir en un peu plus d’un an en Estrie, après ceux survenus à Coaticook et Cowansville l’automne dernier.

« Chose certaine, il manque d’équipes sur le terrain en Estrie, alors la question n’est pas à savoir si des décès évitables vont survenir, mais à quelle fréquence. Il faut donc, à partir d’aujourd’hui, passer à l’action et tout faire pour s’assurer d’avoir des minimums acceptables d’équipes en tout temps sur le terrain. Nous comptons sur des interventions du ministre de la Santé Christian Dubé et du ministre responsable de l’Estrie François Bonnardel », d’expliquer Jean Papineau, président pour l’unité de Granby de la FTPQ-SCFP 7300.

« Nous proposons donc deux solutions concrètes à appliquer au Québec. Premièrement, implanter des équipes de paramédics communautaires qui pourront répondre aux appels les moins urgents et libérer des effectifs pour les appels les plus urgents. C’est déjà dans l’air, mais il faut aller beaucoup plus vite et passer aux actes »,d’ajouter Jean Papineau.

« Deuxièmement, il faut que le Québec se dote d’un schéma de risque préhospitalier, qui permettrait de répartir et déployer les ressources de façon optimale. Parce que présentement, l’allocation des effectifs est trop aléatoire, trop inégale et c’est une grande partie du problème », de conclure Jean Papineau.

La FTPQ-SCFP 7300 est un syndicat majeur du domaine du préhospitalier, présent chez 18 employeurs dans 7 régions du Québec : Abitibi-Témiscamingue, Bas-Saint-Laurent, Chaudière-Appalaches, Gaspésie, Lanaudière, Mauricie et Montérégie. Elle est affiliée au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente plus de 17 000 paramédics au Canada, ainsi qu’à la FTQ, le plus grand regroupement syndical au Québec.

Comptant près de 135 000 membres au Québec, le SCFP représente environ 30 580 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec.

Pas d’ambulance disponible pendant huit heures dans l’Islet Nord!

La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec, section locale 7300 du SCFP (FTPQ) représentant les paramédics de Saint-Jean-Port-Joli souhaite dénoncer la mise hors service pendant 8 heures, dans la nuit du 19 au 20 mai dernier, de la seule ambulance desservant la population de la région.

Les paramédics de Saint-Jean-Port-Joli sont toujours déployés dans le cadre d’un horaire de faction, qui leur demande une prestation de travail de 24h sur 24, pendant 7 jours consécutifs. Les règles de la CNESST exigent que les paramédics soient retirés de la route pour une durée de 8 heures afin qu’ils puissent récupérer lorsqu’ils sont trop sollicités. Ces horaires beaucoup moins attractifs et des conditions de travail moins invitantes, jumelés à la pénurie de main-d’œuvre ont empêché l’entreprise privée Paraxion de trouver une relève aux paramédics forcés de se retirer.

N’eût été l’entêtement du gouvernement du Québec, cet horaire et les périodes de découverture ambulancière subie par la population de la MRC de l’Islet Nord seraient chose du passé. En effet, une conversion d’horaire est réclamée par la FTPQ. Cette demande avait été appuyée par l’ensemble des municipalités de la MRC de l’Islet par voie de résolution au cours des dernières années.

« Au moment où le premier ministre Legault nous dit que la décision de donner une augmentation de salaire totalisant 3,75 millions de dollars par années aux députés de l’Assemblée nationale est difficile, j’aimerais lui proposer une décision beaucoup plus facile : convertir l’horaire de faction des paramédics de notre région pour 800 000$ par années! » a déclaré Stéphane Lévesque, vice-président provincial de la FTPQ et paramédic à Saint-Jean-Port-Joli.

La FTPQ est un syndicat majeur dans le domaine du préhospitalier. Nous sommes le seul syndicat indépendant exclusif de paramédics au Québec. La FTPQ est un syndicat affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui représente plus de 17 000 paramédics au Canada, ainsi qu’à la FTQ, la plus grosse centrale syndicale au Québec.

Le ministre Dubé doit aller au bout de son raisonnement

Pendant que le ministre de la Santé et des Services sociaux souhaite baliser la présence des agences de placement de personnel dans le réseau public de la santé, la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec, section locale 7300 du SCFP (FTPQ) souhaite rappeler au ministre Dubé qu’à l’extérieur de Montréal et Laval, l’ensemble de services ambulanciers sont dispensés, à fort coût, par des entreprises privées.

En plus de permettre d’intégrer l’ensemble des paramédics québécois au réseau de la santé, une nationalisation faciliterait le déploiement des effectifs sur le territoire et permettrait de décloisonner la centaine de zones d’opération présentement en place au Québec et de permettre la mise en place d’un schéma de risque préhospitalier qui répondrait réellement aux attentes et aux besoins de la population.

Comme le révélait plus tôt cette semaine le journal Le Soleil, les profits sont au cœur du modèle d’affaire des entreprises ambulancières privées. Plus que jamais, il est temps de nationaliser ces organisations dont l’absence de toute reddition de compte a été dénoncée par la Vérificatrice générale du Québec[1].

« Si le ministre Dubé est capable de chasser les agences privées dans le système de santé québécois et de ramener des milliers de travailleuses et travailleurs au sein du réseau public, il peut le faire pour le domaine des soins préhospitaliers d’urgence. Les services ambulanciers doivent être nationalisés. Le ministre doit aller au bout de son raisonnement » a déclaré Benoit Cowell, président de la FTPQ.

La FTPQ est un syndicat majeur dans le domaine du préhospitalier. Nous sommes le seul syndicat indépendant exclusif de paramédics au Québec. La FTPQ est un syndicat affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui représente plus de 17 000 paramédics au Canada, ainsi qu’à la FTQ, la plus grosse centrale syndicale au Québec.

[1] https://www.vgq.qc.ca/Fichiers/Publications/rapport-annuel/165/vgq_ch01_web.pdf

Entente de principe conclue pour les paramédics de la FTPQ-SCFP

Ce vendredi en fin de journée, la section locale 7300 du Syndicat canadien de la fonction publique (FTPQ-SCFP 7300) a conclu une entente avec les parties patronales pour renouveler la convention collective de ses quelque 600 membres paramédics. Le contrat de travail précédent était échu depuis le 31 mars 2020.

L’entente sera soumise au vote des membres lors d’une tournée d’assemblées générales qui seront tenues dans les prochaines semaines. Son contenu sera dévoilé au grand public à l’issue du scrutin. Rappelons que les principales revendications syndicales visaient à augmenter l’attraction et la rétention de main-d’œuvre en vue d’améliorer le service à la population.

Ces paramédics étaient en grève générale illimitée depuis février dernier. Vu les dispositions de la Loi sur les services essentiels, les effets de cette grève étaient surtout administratifs et symboliques.

La FTPQ-SCFP 7300 est un syndicat majeur du domaine du préhospitalier, présent chez 18 employeurs dans 6 régions du Québec : Abitibi-Témiscamingue, Bas-Saint-Laurent, Chaudière-Appalaches, Gaspésie, Lanaudière, Mauricie et Montérégie. Elle est affiliée au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente plus de 17 000 paramédics au Canada, ainsi qu’à la FTQ, le plus grand regroupement syndical au Québec.

Comptant plus de 125 000 membres au Québec, le SCFP représente plus de 30 000 membres dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte ainsi que le transport maritime. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.

Info Négo – Vers le dernier droit ?

Une journée de négociation est prévue aujourd’hui, à 13 h, aux bureaux de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec, section locale 7300 du SCFP (FTPQ). Le Comité de négociation de la FTPQ rencontrera d’abord les représentants du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et du Secrétariat du Conseil du trésor. Notre Comité de négociation poursuivra cette journée avec une séance de négociation, en personne, avec des représentants des deux associations patronales avec qui elle souhaite s’entendre sur le renouvellement de ses conventions collectives.

Ce sera une première rencontre avec les parties patronales depuis la nomination d’un conciliateur du ministère du Travail qui faisait le relais entre les parties dans le cadre d’une négociation ex parte.

Nous sommes déterminés à en venir à une entente de principe qui respectera nos valeurs d’équité et d’égalité pour l’ensemble des paramédics du Québec. La FTPQ souhaite toujours faire comprendre aux associations patronales que le respect de ces valeurs est dans l’intérêt de tous, afin d’assurer une bonne rétention du personnel d’en venir à une entente qui respectera ces valeurs.

Nous vous communiquerons le plus rapidement possible le résultat de cette journée de négociation.

5e Congrès de la FTPQ

Le 7 décembre dernier, c’était jour de Congrès pour la FTPQ 7300. Ce fut l’occasion de recevoir plusieurs invités et partager nos idées! Nous sommes prêts pour la suite!

Les postes de l’exécutif provincial étaient en élection et voici les résultats :

– Président : Benoit Cowell (Beloeil/Boucherville)

– Secrétaire général : Sébastien Gourre (Repentigny)

– Vice-présidents : Shawn Blanchard (Acton Vale), David Gagnon (Beloeil/Boucherville) et Stéphane Lévesque (Saint-Jean-Port-Joli)

Le congrès a profité de l’occasion pour réitérer sa confiance totale et son support indéfectible envers son Comité de négociation afin de conclure la présente négociation en concordance avec NOS valeurs et NOS priorités.

Il est temps de nationaliser!

Les paramédics du Québec sont des travailleurs et travailleuses de la santé qui évoluent dans un contexte de sécurité publique. La privatisation du réseau de la santé n’aurait aucun sens, pas plus que la privatisation des services de police ou de prévention des incendies.

Pourtant, au Québec, la majorité des paramédics travaillent pour une entreprise privée. Si le modèle des coopératives de travailleurs et travailleuses est le « moins pire » des modèles privés, il s’agit quand même d’une industrie qui jouit d’un monopole, qui est financée à 100 % par de l’argent public et qui génère de très gros profits.

Les entreprises ambulancières privées sont une anomalie, que ce soit dans le système de santé québécois ou dans les services de sécurité publique. Il est grand temps de remédier à la situation et de nationaliser le système de soins préhospitaliers d’urgence, voici pourquoi :


Pour un standard de qualité uniforme à travers le Québec

En ce moment, au Québec, les paramédics ont des niveaux de formation continue très différents. Si certains sont à jour, les paramédics de plusieurs régions ont pris beaucoup de retard dans les formations et ne peuvent administrer ces nouveaux traitements à leurs patients.

Tous les Québécois devraient avoir droit aux meilleurs soins, peu importe où ils ont besoin de nos services. Une intégration au système de santé public optimiserait la qualité des soins à la population.

 

Pour des conditions de travail équitables

Le travail des paramédics est peut-être différent d’une région à l’autre, mais personne ne devrait avoir un traitement salarial différent. Les entreprises privées, qui ont accepté de donner des primes basées sur le nombre d’appels aux paramédics de certaines zones d’opération, ne semblent pas comprendre l’effet désastreux que cette disparité salariale aura sur l’attraction et la rétention de la main d’œuvre.

Les entreprises privées, en s’imposant à elles-mêmes et de façon volontaire des difficultés de recrutement, démontrent que pour elles, le profit passe avant tout. Il est grand temps que la notion de profit disparaisse de l’équation.

Pour une meilleure organisation du travail

Le déploiement de la paramédecine communautaire, l’implantation de services héliportés, le développement des soins avancés et l’intégration des paramédics en milieu hospitalier vont de pair avec l’intégration des soins préhospitaliers d’urgence au réseau de santé public québécois.

Pour plus de transparence dans l’utilisation des fonds publics

Dans son rapport 2020-21, la vérificatrice générale du Québec affirme : « Annuellement, les services préhospitaliers d’urgence représentent une dépense de plus d’un demi-milliard de dollars. De 2011-2012 à 2018-2019, cette dépense est passée de 396 à 571 millions de dollars, une hausse de 44 %. Au cours de la même période, le nombre de transports ambulanciers est, quant à lui, passé de 668 518 à 750 120, une progression de 12 %. »

Elle a également écrit : « Le manque d’information dont le MSSS dispose pour négocier les contrats de service et pour évaluer la performance des entreprises ambulancières demeure un problème. Pour pallier cette situation, l’un des premiers gestes que nous avons posés a été de demander à trois entreprises ambulancières l’accès à certains documents qui nous auraient permis de mieux évaluer l’utilisation qu’elles font des sommes qui leur sont versées. Cette demande, faite en vertu de l’article 30 de la Loi sur le vérificateur général, n’a pas encore obtenu de réponse positive. Au contraire, l’une de ces entreprises nous a refusé catégoriquement l’accès à ses registres et à ses états financiers au motif que les sommes reçues du gouvernement ne sont pas des subventions, mais plutôt le paiement pour un achat de services. Nous ne sommes pas d’accord avec cette position, qui va à l’encontre de l’intérêt public et du contrôle parlementaire nécessaire à l’égard d’une dépense atteignant annuellement près de 360 millions de dollars. »

Pour avoir accès à l’ensemble des observations de la vérificatrice générale du Québec, vous pouvez suivre ce lien : https://www.vgq.qc.ca/Fichiers/Publications/rapport-annuel/165/vgq_ch01_web.pdf

Info Négo – Pourquoi nous ne signons pas…


Depuis quelques jours, un des syndicats du préhospitalier a signé sa convention collective. Ce faisant, il a accepté des clauses qui causent un déséquilibre entre les paramédics à temps partiel et ceux à temps plein, ainsi qu’entre les paramédics des zones urbaines et ceux des régions.

Nous sommes tous fatigués de cette négociation qui piétine et avons tous hâte que ça se règle. Par contre, nous ne règlerons pas si c’est pour donner des conditions de travail moins bonnes à certains paramédics.

Certains représentants du syndicat qui a décidé de signer semblent toutefois s’être acoquinés avec certains employeurs pour répandre des rumeurs saugrenues à propos de de la rétroaction salariale à laquelle nous aurons droit lorsque nous signerons notre entente. Les paramédics de la FTPQ auront aussi droit à une rétroaction salariale à la signature de notre convention collective. Prétendre le contraire est malhonnête et injustifiable.

Cette diversion est probablement pour vous faire oublier qu’ils se sont « couchés » devant le gouvernement au moment où la négociation est devenue plus difficile, en abandonnant les travailleurs et travailleuses à temps partiel et ceux des régions. Nous préférons laisser comme souvenir à la partie patronale qu’au moment où un syndicat a choisi de mettre un genou par terre et d’abandonner, nous sommes restés debout pour donner un contrat de travail équitable pour l’ensemble des paramédics membres de la FTPQ.

La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ-SCFP, section locale 7300) souhaite que le montant équivalent à celui dédié à la prime TUC consentie à l’autre syndicat soit réinvesti dans le programme d’assurance collective afin de remettre de l’argent dans les poches de l’ensemble des paramédics. Les primes d’assiduité devraient être les mêmes pour les travailleurs et travailleuses à temps plein et à temps partiel. C’est une question d’équité sur laquelle la FTPQ n’est pas prête à faire de compromis.

Nous attendons incessamment une proposition d’entente de la part du médiateur qui participe à la négociation depuis maintenant 5 mois. Nous souhaitons un règlement le plus rapidement possible, mais pas au prix de l’intégrité de notre organisation syndicale.

Info Négo – Encore en attente de la partie patronale !

Les deux dernières rencontres de négociation n’ont pas permis d’avancées significatives. Les représentants du Secrétariat du Conseil du trésor n’avaient pas de réponse à propos de notre dernier dépôt, et n’avaient aucune proposition à faire. Nous nous demandons pourquoi les représentants des entreprises privées tardent encore à répondre à nos demandes. Ce dépôt était un troisième de notre part alors que nous attendons un retour de la partie patronale depuis 19 septembre dernier.

Malgré la signature d’une nouvelle convention par un des syndicats du préhospitalier, c’est toujours plus de 50% des paramédics du Québec qui sont sans contrat de travail.

Rappelons que les représentants patronaux souhaitent toujours nous imposer l’entente inéquitable signée par l’autre syndicat. La prime basée sur le temps d’utilisation clinique (TUC), une « prime Montréal » déguisée, divise les paramédics des grands centres et ceux des régions. La prime d’assiduité de 4 % pour les travailleurs et travailleuses à temps partiel, plutôt que celle de 8 % consentit aux paramédics qui ont des postes à temps plein, est injustifiable et ne représente pas les valeurs d’équité et de justice auxquelles nous adhérons.

La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ-SCFP, section locale 7300) souhaite que le montant équivalent à celui dédié à la prime TUC consentie à l’autre syndicat soit réinvesti dans le programme d’assurance collective afin de remettre de l’argent dans les poches de l’ensemble des paramédics. Les primes d’assiduité devraient être les mêmes pour les travailleurs et travailleuses à temps plein et à temps partiel. C’est une question d’équité sur laquelle la FTPQ n’est pas prête à faire de compromis.

Pour la suite, le médiateur a proposé de rencontrer chacune des parties afin de préparer un cahier de travail qui pourrait faire avancer la négociation. Nous ne baisserons jamais les bras et n’accepterons jamais une offre qui divise les paramédics.